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Ma fenêtre à bonheur tome I

La poésie est à la littérature ce que la broderie est à la couture…
Mais le poète ne s’est-il pas éloigné de la vie quotidienne, de cette poésie naturelle que chacun peut effleurer ou cueillir au fil du jour ? Qui clame encore la dimension symbolique d’un métier, comme Hugo a pu sublimer Le Semeur  par son fameux Geste auguste ?
Quand les valeurs  s’évaporent au feu dévoreur du « tout argent », il importe de chanter quel artiste, quel alchimiste même, peut être un boulanger, un cuisinier, un paysan, un jardinier.
A solenniser la part de chacun dans le grand canevas économique, le poète restitue à tous reconnaissance et légitimité.
A l’heure où les dirigeants n’ont plus la crédibilité voulue, le poète recadre les attitudes individualistes, réordonne l’activité économique et sociale dans une vue d’ensemble sage, positive, pour célébrer et perpétuer le Chant du Monde.  
Par-delà les joies contemplatives liées à la beauté du décor terrestre, La Fenêtre à Bonheur exhorte à l’humanisme et au respect de la Vie, trésor incomparable.
L’Humanisme (invention de l’Homme) peut, selon Michel Delaunay, avoir cours ici-bas si on le décrète personnellement, et qu’on y œuvre en s’entourant –non pas des 3 A, cote financière- mais des 3B : le Beau, le Bon, et le Bien. L’auteur réaffirme ainsi le rôle prépondérant que l’homme peut jouer dans son propre bonheur, s’il s’y attache déjà lui-même.