Feuilles mortes
La terre engloutit tout comme un ogre infernal,
Regarde cette boue que Novembre pétrit,
Le vent y a traîné, dans sa ronde infernale,
Des montagnes de fleurs et de feuilles flétries
On dirait que le Beau dont le printemps s’emballe,
Explosion d’Espérance et profusion de Vie,
Ne naît que pour nourrir l’immense trou de balle
D’un monde stercoral où tout tombe et dévie…
Je sais, l’homme est exempt de ce balai annal,
Mais que lui vaut de voir la saison qui pourrit,
Sinon lui rappeler son propre point final !
Ô toi, mon ingénue dont les yeux communient
Avec l’azur céleste ou le bleu idéal,
Rouvre-moi l’horizon, qu’on parle d’infini !
©2016Micheldelaunay.fr
Michel Delaunay
Ma fen^etre à Bonheur, recueil de poésie naturelle
Éditions Les Ornementales - Octobre 2012
http://poesiedumonde.com/feuilles-mortes/
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