Au croisement des Chemins.
Lecteur, ô pèlerin de l’aventure humaine,
Toi qui sais que le sage n’est jamais rendu,
Toi qu’à mon étalage, un œil curieux amène,
Je me félicite de t’avoir attendu !
Car je me sens si seul, parfois et si perdu,
Que mon cœur s’exalte de ta venue soudaine
A te voir arriver, comme un frère impromptu,
A te voir m’accoster sans reproche et sans haine !
Outre les longs sentiers que tes pieds ont battus
Par delà les egos et l’éros que l’on traîne
Tu quêtes, toi aussi, l’intouchable vertu,
L’amour pur, ce graal, ce clapotis d’Eden,
Qu’en nos âmes, les dieux n’ont jamais vraiment tus,
Et dont tu viens, ami, relancer ma fontaine !
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